LE VOYAGEUR

Dans son enfance, il part au Maroc, seul avec son grand-père au volant d'une vieille voiture, et en rapporte une fibule en forme d'outarde, objet chargé, donné en porte-bonheur par une vieille femme. Jamais Gérard Barrière ne se séparera de cet objet qu'il portait toujours à son revers.

Plus tard, le voyage fait en famille en Turquie les mène, à dos de mule, jusqu'au site peu fréquenté du Nemrod Dag, de nos jours inaccessible au touristes.

Il est alors gagné par le "virus" !

Son premier grand voyage d'adulte le conduit en Inde, pays qu'il connait déjà par les livres et qu'il veut "reconnaître" (selon son expression), puis au Népal.

Il part aussi au Brésil, sur les pas d'Henri Michaux, voyage initiatique auprès des chamans amazoniens.

Il séjourne en Afrique noire, grande source d'inspiration.

À deux reprises, il se rend en Indonésie. Ce pays le séduit au point qu'il souhaite en faire sa dernière demeure.

Citons également l'Europe, notamment la Grèce et les monastères du Mont Athos, le Sahara, le Népal, le Sri Lanka, la Martinique, les Maldives, Cuba, le Mexique, les États-Unis, la Thaïlande, la Malaisie.

Ce sont pourtant ses "voyages intérieurs" qu'il considère comme les plus importants.


> lire un extrait du livre de Jean-Pierre Mathé évoquant sa rencontre avec Gérard Barrière en Inde, en 1982.

Au Nemroddag,Turquie 1968, en haut à droite, avec sa famille