SON ENFANCE :
Dès son plus jeune âge, il se démarque comme intellectuel. Il dévore des ouvrages d'un niveau bien supérieur à son âge, dans des domaines très variés.
On trouve clairement dans son enfance l'origine de ses centres d'intérêt. À 12 ans, son héros était Bob Morane et son nom de code "Jaguar noir" (déjà l'Amazonie !)
Sa mère, Simone, était pianiste et peintre (et faisait partager cette passion à ses enfants. Il a été initié à l'art par Philippe Lejeune, peintre et voisin de la famille à Etampes. Celui-ci a d'ailleurs réalisé un portrait de Gérard jeune homme, auquel il tenait beaucoup.
Lorsqu'il
était en classe de 3e à Saint-Etienne, il n'était pas enclin à
partager les jeux de ses camarades, d'autant moins que ceux-ci en avaient fait
leur souffre-douleur. Pendant les récréations, il se réfugiait auprès de son
professeur de français et échangeait avec lui pendant de longs moments. C'est probablement ce professeur qui a facilité l'émergence du talent d'écrivain de Gérard.
Les enfants partageaient peu de moments avec leur père. Toutefois, M. Barrière, en qualité de vétérinaire, possédait des outils d'analyse, tel qu'un microscope. Ceux qui ont connu Gérard Barrière se souviennent tous des séances d'observation qu'il proposait à ses amis, au microscope ou à la loupe binoculaire (cristaux en lumière polarisée). De l'infiniment petit à l'infiniment grand, sa vie de découvreur et d'émerveilleur avait commencé tôt !
La femme de ménage refusait d'entrer dans la chambre du jeune Gérard, trop effrayée à l'idée d'y rencontrer iguane, couleuvre ou autre animal peu sympathique à ses yeux !
Le père, également maire d'Étampes, invitait régulièrement à sa table les conférenciers de "Connaissance du monde". La famille pouvait ainsi avoir des échanges privilégiés avec de grands voyageurs.